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Quelques photos de la VEILLÉE MARIALE du samedi 10 mai dans l’église du Haut du Tôt – Avec l’ensemble vocal et instrumental  » Fuoco di Gioia  » et amis.

Un grand moment intense de chant, de musique, de recueillement, de méditation
de joie partagée! Merci à Béatrice et à tout le groupe « Fuoco di Gioia »

Un clic les les images pour agrandir…

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Calendrier des Messes du mois de Mai

Intentions des Messes mois de mai

Calendrier du mois de juin

Annonces paroisse semaine du 17 mai au 25 mai 2025

BULLETIN du mois de mai 2025

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Rencontre paroisse – Bénévoles – Projets – Réalisations

Mercredi soir le 7, tous les acteurs paroissiaux (libres) se sont retrouvés à  » La source »
avec les représentants des communes ou de la Commission syndicale des biens indivis, pour la présentation des réalisations concernant le bâtiment paroissial, mais aussi les projets pour le futur. Projets immobiliers, pastoraux, de communication.

Rencontre aussi conviviale à La Source pour admirer les oeuvres de Monik, mais aussi, pour certains, de faire le tour des nouvelles salles rénovées de la cure « La Source » et prendre ensemble le verre de l’amitié et goûter au buffet froid. Une bonne soirée d’informations!

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Rencontre des prêtres et diacres du doyenné
au Haut du Tôt.

Mardi 6 mai Monseigneur Gourdon présidait la rencontre du doyenné au Haut du Tôt.
La prière commune à l’église, puis rencontre à l’ancienne cure pour faire plus ample connaissance, partager les infos et buffet « dinatoire » avant que chacun retrouve sa paroisse!

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Le bulletin paroissial est accessible sur le site du Diocèse, paroissse du Ban de Vagney
https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-ban-de-vagney
Nouveau site paroissial : https://paroisse-bandevagney.fr
Mail pour la cure de Vagney : lasource.vagney@gmail.com
ou bien : p.bandevagney@catholique88.fr
Permanences : Le lundi et le jeudi de 9h à 11h – Le samedi de 9h à 10h

Un clic pour ouvrir les différentes pages!

Le dimanche 29 juin prochain, 3ème volet de la « Journée des familles » en présence de notre évêque, Monseigneur François Gourdon

Rendez-vous à la communauté d’Autrey pour 10h, où nous vivrons la célébration dominicale avant de partager un temps « d’auberge espagnole »
Ensuite, nous aurons plaisir à accueillir Marie-Jo Gacek qui donnera une conférence entre 14h00 et 15h30 : « Prendre soin de sa famille : pour une écologie familiale… »
En parallèle, certains pourront visiter le jardin avec un frère et les plus jeunes participeront à des animations ludiques.

Vers 16h, bénédiction des familles et des participants.
Ce rassemblement diocésain sera une jolie opportunité offerte aux parents et leurs enfants… mais aussi aux grands-parents, aux personnes célibataires et en solo !

Par conséquent, merci de bien vouloir assurer la publicité de ce temps fort en transmettant le support créé par Agnés CAUVÉ et en réservant cette date dans l’agenda dès maintenant

Télécharger l’affiche

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Petit aperçu du concert du samedi 22 mars dans l’Église du Haut-du-Tôt marquant l’entrée de notre église et de la paroisse dans l’année Jubilaire
CONCERT suivi de la MESSE Présidé par Monseigneur Gérard Daucourt et Monsieur L’Abbé Piotr, curé de la paroisse.
Avec l’ensemble Fuoco di Gioia
dirigé par Béatrice Klötgen

Bien que l’ordination de notre nouvel évêque à Epinal modifia le déroulement de la journée, Les personnes présentes ont beaucoup apprécié les voix et les instruments dans l’acoustique toujours aussi remarquable de notre église.

Un très grand bravo et tous nos remerciements pour ce mini concert et pour cette Messe chantée si bien interprétée.
Un clic pour agrandir les photos!

Pour télécharger l’affiche, un clic ici!

Depuis la PORTE Saint ETIENNE, entrez dans l’église, puis suivez le parcours jubilaire, prenez du temps, profitez de l’ambiance propice à la méditation de cette église pour vivre intensément ce parcours des « Pélerins de l’espérance »

BON PELERINAGE !
Un clic pour agrandir les photos!

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Dans la lettre, venue de Taybeh, parue sur le bulletin de février, nous pouvions lire:

Je voudrais vous remercier pour votre amour, votre mission, votre esprit fraternel
et le soutien amical que vous apportez à Taybeh et à sa population grâce à
notre relation de fraternité et de jumelage avec vous, nous nous unissons avec
l’Église universelle et avec nos frères chrétiens répartis dans le monde entier,
spécialement en France. Merci beaucoup du cœur de la paroisse du Christ
Rédempteur à Taybeh. Lettre de Abouna de Taybeh

Aujourd’hui un repas, initié par Daniel et Dominique, rassemblait des paroissiens des deux paroisses, au profit de Taybey. Merci pour ce repas très convivial!

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Nomination de notre nouvel évêque!

Credit photo : Diocèse d’Angers – Mathilde Silva

Accueil de Monseigneur GOURDON ce Lundi 24 février 2025

Premier contact de Monseigneur GOURDON et le clergé du diocèse, Prêtres, consacrés, diacres et leur épouse à la « Maison diocésaine » à Épinal.
Rencontre qui s’est déroulée en premier lieu au cours d’une Eucharistie à l’oratoire de l’église Notre-Dame pour une prière commune autour du Pasteur qui nous a été donné.
La rencontre s’est ensuite poursuivie dans un apéritif et pour ceux qui le pouvaient d’un repas froid, pendant lequel notre nouvel évêque pouvait situer chacun de ses interlocuteurs sur une carte du diocèse.
Un temps d’échange suivait ce repas, pendant lequel notre évêque nous a fait connaître ses racines paysannes, sa famille, son parcours qui l’a conduit jusqu’à nos Vosges. Nous lui avons donné des images de ce que sont les Vosges aujourd’hui, les changements qui s’opèrent, les attentes, les raisons d’espérer.
Notre évêque reprenait la route tout de suite après, pour rejoindre Angers et la paroisse qu’il doit quitter. Quelques photos de cette rencontre.

Un clic sur l’image pour l’agrandir!

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Après la Messe de Saint-Etienne au Bureau de la Maison de la Ruralité le 26/12/2024

Pour la veillée de Noël, l’église était un peu petite !

Une assemblée recueillie et heureuse d’être là pour partager un temps fort de la vie chrétienne. Merveilleux Noël !

INFOS Dates

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Inauguration des travaux de la Cure

« La Source est née !« 

Mieux que des mots, venez et voyez …..

Un clic sur l’image pour l’agrandir!

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Concert du 8 août
dans l’église du Haut du Tôt

Duo épinettes des Vosges et chant
par Anne-Charlotte Béligné et Christophe Toussaint

Du répertoire vosgien au répertoire ardéchois en passant par le répertoire médiéval, celui de la renaissance et le répertoire traditionnel mosellan et germanique!! … Une grande balade musicale à travers les siècles

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Les enfants des catés de Dommartin en visite au Haut du Tôt samedi 22

le temps n’était pas au rendez-vous mais l’ambiance était là malgré tout.

Découverte des croix grâce à un film de Daniel, découverte sur place de l’église et de la Croix du cimetière, Puis retour au gite de la Croix des Hêtres, jus de pommes et de gâteaux apéritifs.  Une fois le pique nique englouti, les activités ont pu commencer …..

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Récit de la construction de l’église 1831 – 1832
par l’abbé Paxion

Ad Majorem Dei Gloriam
In nomine Patris et Filii et spiritus sancti. Amen
Depuis près de cinquante ans, les habitants du Haut du Tôt, appelé aujourd’hui le Mont Saint Etienne, désiraient bâtir une église. Mais n’ayant pas de fond, il se présentait toujours beaucoup de difficultés pour l’entreprise ; plusieurs fois, les habitants avaient parlé à Messieurs les curés du voisinage, de bâtir une église, mais toujours ces Messieurs dégoûtaient ceux qui leur parlait de cette entreprise : Disant qu’il en coûterait trop cher et qu’ils n’avaient pas le moyen, étant beaucoup de fermiers sur cette montagne, ainsi qu’ils ne pouvaient pas réussir. Ces raisons ne rebutaient pas entièrement tous les habitants, il y en avait toujours qui avaient le désir, la volonté et la force de chercher après quelqu’un qui puisse aider ces bons habitants à bâtir.
Une fille de cette paroisse, nommée Anne Pierrette résidant à Saint Amé, ayant entendu un qui disait qu’il aiderait bien les habitants à bâtir, parla de ce curé à un nommé Louis PITOIS.
Celui-ci en parla à Jean-Joseph FRANÇOIS et à d’autres habitants ; enfin, Jean-Joseph et Lambert Adam se décident à venir à Sercoeur où restait ce curé.

Une députation de deux habitants de cette paroisse va trouver sa grandeur, qui leur accorde le curé qui faisait un effort si généreux pour l’établissement de la nouvelle paroisse.
Bientôt après, Monseigneur nomme Monsieur Louis Etienne PAXION, pour desservir la nouvelle église. Celui-ci vient voir les habitants qui travaillaient déjà après les fondations. Il les encouragea à travailler, les invite à venir souvent se mettre à genoux au pied de la Croix que l’on venait de planter devant la nouvelle église future, les exhortant à invoquer les saints noms de Jésus et de Marie pour le succès de l’entreprise ; fais en suite quelques dons aux plus pauvres de la paroisse pour les encourager au travail. On prépare ensuite un banquet au curé, on s’assemble on se réjouit, chacun promet du travail, d’autres de l’argent ou des journées. Il semblait que l’église était déjà construite tant il y avait de bonne volonté dans l’esprit des habitants de la nouvelle paroisse.
Pendant ce temps deux curés du voisinage sont comme offensés de ce que l’entreprise va si vite. L’un nommé M. Agu.. fait des difficultés à l’évêque sur cette entreprise et tâche par tous les moyens possible de faire échouer le projet de bâtir une église.

Un autre M. Mu…curé
de Rochesson , fait connaître à l’évêque que l’entreprise est impossible, qu’elle coûterait trop et que la plupart des habitants sont peu riches, qu’un grand nombre d’entre eux ne sont que de pauvres fermiers ainsi qu’il ne peuvent pas réussir à construire une église, il tâche même de dégoûter les gens de ce projet ; enfin on finit par croire à l’évêché que cette entreprise est une témérité, alors plusieurs lettres arrivent de Saint Dié à Sercoeur pour décourager et détourner le curé de ce projet, mais toujours en vain, celui-ci vient de temps à autre dans la nouvelle paroisse pour encourager les habitants dans leurs louables projets.
Presque tout l’hiver de 1831-1832 est employé à arracher des pierres, les habitants n’ayant pas assez de chevaux pour conduire les pierres, les habitants s’attellent eux-mêmes jusqu’à 15-20 après la même voiture, et dans l’espace de 4 à 5 mois ont déjà amené les pierres de taille suffisantes pour la construction de la dite église.

Le 13 février 1832 Monsieur L. E. PAXION vient bénir la première pierre de l’église, après avoir rassemblé les habitants sur le lieu où l’église est commencée, il les exhorte au travail, leur fait voir dans un discours touchant le bonheur qu’ils auront d’avoir l’office divin au milieu d’eux, la joie qu’ils auront d’entendre les cloches aux grandes solennités de la religion, les invitait à célébrer les louanges du Seigneur.
Bientôt des offres se font de toute part pour la construction des dites cloches.
Des dons en bois de charpente, en plantes en essins arrivent aussi pour la construction de la dite église.
Au commencement les habitants qui désiraient construire l’église n’étaient que 12 à 13 chef de famille, bientôt un grand nombre d’autres se joignirent à ceux-ci, bientôt 50 chef de famille qui sont réunis ensuite 80 puis cent feux ou ménage… Telle est la croissance rapide de cette paroisse, on commence à élever les murs de l’église le jour de la Saint Marc (25 avril 1832)

Deux mois après pour le 4 juillet de la même année les murs sont déjà à leur hauteur, on fait ce jour la levée de la charpente. Cent hommes sans compter les femmes et les enfants sont occupés à porter sur l’église des sapins d’une grandeur prodigieuse en un seul jour cette levée est faite, des femmes même portent des bois de charpente au milieu des dangers et des périls, chacun est dans la joie, on désaltère les travailleurs tout en sueur avec du bon vin.
Bientôt le bouquet de laurier orné de rubans flottera au gré de l’air au sommet de la charpente, les cris de joie et d’allégresse retentiront de toute part.
Vive Saint Etienne, s’écrie le pasteur, la victoire est amour.
Les travaux se continuent les jours d’après, enfin pour le 17 septembre Monsieur l’Abbé MUNIER grand vicaire de Monseigneur de Saint Dié, vient bénir l’église accompagné de plusieurs prêtres, il chante ensuite la messe dans la nouvelle église au milieu de l’allégresse générale, il bénit en même temps les cloches, on fait le même jour des banquets dans presque toutes les maisons et dés ce moment jusqu’à aujourd’hui on n’a plus cessé de célébrer les Saints Mystères sur la montagne, on n’a plus cessé de chanter les louanges du Seigneur dans ce lieu qui autrefois n’était qu’un triste désert.

Maintenant qui s’embellit tous les jours, non seulement par le concours du monde qui assiste aux offices divins, fêtes et dimanche, par l’église qui s’orne peu à peu mais aussi par les habitants que l’on forme autour de la nouvelle église.
Ce qu’il y a de plus admirable dans cet établissement, c’est que l’on a réussi à construire deux édifices, l’église et le presbytère à côté sans autre secours que ceux de la divine providence qui n’a cessé de susciter des âmes généreuses pour faire des dons et des offrandes jusqu’à ce que ces grands ouvrages aient été achevés.
C’est le cas de s’écrier avec le Saint Roi prophète : Que vos oeuvres sont admirables, Ô mon Dieu
Quam magnificate sunt opera tua Domine.
Le registre de la fabrique de la dite paroisse rappelle les noms de tous ceux qui se sont distingués par leur générosité pour l’église et pour le presbytère. Nous prions pour eux durant leur vie et après leur mort et bien sûr que Dieu ne laissera pas leurs bienfaits sans récompense soit pour cette vie, par la grâce, soit dans l’autre par un bonheur sans fin.
Louis Etienne PAXION premier chapelain de l’église du Haut du Tôt

Le centenaire de la construction de l’église du Haut du Tôt (1932)

 Un peu d’histoire...

Les origines…

Depuis le synode diocésain qui a donné une nouvelle organisation paroissiale, La paroisse du Haut du Tôt fait désormais partie d’une paroisse nouvelle élargie. Celle-ci est composée de Vagney, Rochesson, Planois, Sapois, Gerbamont, Zainvillers et Le Haut du Tôt.
Ce regroupement a pour nom : Paroisse « Ban de Vagney ». Pourquoi le Ban de Vagney ? Côté pratique, chacun sait ici ce que représente les territoires du Ban de Vagney. Dans cette nouvelle dénomination, il y a une indication claire du lieu et chacune des paroisses « anciennes », conserve son saint patron !

Nous pouvons lire, sur le petit livre : « GEOGRAPHIE des VOSGES  » à l’usage des écoles et des familles, publié sous les auspices de M. le Préfet du département, par Gérard GLEY, Professeur au collège d’Epinal en 1870 :

…Vagney sur la Moselotte et le Bouchot, à 9 kilom. de Saulxures, 11 de Remiremont, 38 d’Épinal, 3153 hab., est composé de 4 sections et de 13 hameaux. Bureaux de poste et de télégraphie. Commerce de farine et de fromages. Marché tous les lundis ; foires : le 1er lundi de chaque mois. Filature et tissage mécanique au hameau de Zainvillers. En 1790, à la formation des départements, ce village devint un chef-lieu de canton. Vagney, qui produisait autrefois des perles fines, était le chef-lieu d’un ban considérable, dont les premiers titres remontent à 1147, et sur lequel l’église Saint-Pierre de Remiremont avait le droit de haute justice, conjointement avec le prévôt d’Arches.Le Fran-Chazeau était le siège de la seigneurie appelée la Foresterie-du-Ban-de-Vagney, qui dépendait de la prévôté seigneuriale d’Ubexy. Il existait à Vagney une mine d’argent, dont la dîme appartenait aux dames de Remiremont.

 Rochesson, sur le Bouchot, à 16 kilom. de Saulxures, 18 de Remiremont, 45 d’Épinal, 1071 hab. (12 hameaux). Filature et tissage mécanique. Scieries. Commerce de bois et de fromages. L’abbé Christophe évêque de Soissons, mort en 1864, était né à Rochesson

Sapois, dans une vallée, à 12 kilom. de Saulxures, 14 de Remiremont. 41 d’Épinal, 930 hab. (9 hameaux), est divisé en, Haut et Bas-Sapois. Commerce de farine, de bétail, de fromages et de planches. Moulin anglais ; scieries. Ce village renferme plusieurs curiosités naturelles à voir : la belle cascade du Saut du Bouchot, le Rocher de la Chouette et le Rocher des Ducs.

 Le hameau du Haut-du-Tôt possède une église consacrée en 1832, et érigée en succursale en 1838, avec un presbytère et une maison d’école. Ce village renferme plusieurs curiosités naturelles à voir : la Neuve-Roche avec la Chambre du Loup, la cascade de La Pissoire

Gerbamont, sur le Bouchot, à 12 kilom. de Saulxures 14 de Remiremont 41 d’Épinal 481 hab. (3 hameaux), est réuni à Vagney pour le spirituel : On voit une ancienne chapelle au hameau de Lejols.

 Basse-sur-le-Rupt, à 9 kilom. de Saulxures, 15 de Remiremont, 42 d’Épinal, 1035 hab.
6 hameaux). commerce de fromages. Scieries…

Note explicative tirée du dixième fascicule « Topographie ancienne » de A. Fournier imprimé en 1902

« …Le Pagus, Pagi au pluriel était une subdivision de la Civitas. Celle-ci indiquait non seulement la ville proprement dite, mais le territoire dont elle était le chef-lieu. Elle représentait une nation, un peuple. Notre région appartenait à la Civitas Leuci ou nation des Leuques. La Civitas subsista pendant l’époque romaine ; le Christianisme, quand il dut s’organiser, l’adopta pour ses diocèses ; il en résulta qu’elle devint tout à la fois une circonscription civile et religieuse. Les conciles recommandaient d’adopter ces divisions ; celui de Chalcédoine prescrivit de les modifier comme pourrait le faire, le pouvoir civil. Il en résulta qu’il y eut autant de diocèses et d’évêques que de Civitas : c’est ce qui arriva en 1802, au Concordat, quand chaque département (ou à peu près) eut son évêché.

A la chute de l’empire romain, après la conquête franke, il y eut de nombreuses modifications, des morcellements dans les circonscriptions civiles, alors que les diocèses restèrent les mêmes. Il en résulte que c’est dans l’ancienne géographie religieuse que l’on retrouve le plus de traces des antiques divisions civiles. L’évêché de Toul, avant son démembrement à la fin du XVIIIe siècle, a toujours représenté la Civitas des Leuques, tandis qu’au point de vue civil ses diocésains étaient répartis dans plusieurs circonscriptions longtemps indépendantes les unes des autres : France, Lorraine, Barrois, Temporel de l’évêché de Metz.
Le Pagus était une subdivision de la Civitas. Mais, au début de la période mérovingienne, il y eut confusion entre les deux. Ce nom de Pagus « était appliqué à un territoire plus vaste que la circonscription ainsi qualifiée par les textes épigraphiques de l’âge antérieur (époque de la conquète romaine) ; il désigne un territoire régi par un comte et qui, à l’origine, n’avait d’autres limites que celles de la Civitas ». Les Franks donnèrent à la Civitas un gouverneur, le Comes ou Comte. II en résulta que chacune de ces circonscriptions eut un chef religieux, l’évêque, et un chef civil, le comte ; et que, dans la hiérarchie, les fonctions de ce dernier correspondaient à celles du premier. Au début, l’office et les droits conférés au comte prit le nom de Comitatus…